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Nicolas Sarkozy et l’extrême-droite



Nicolas Sarkozy a précisé le rôle de l’extrême-droite sur France 5 le 7 septembre 2023. La journaliste lui a demandé sa définition de l’extrême-droite. Il a répondu : « Personne ne définit jamais l’extrême-droite. Quand on n’est pas de gauche, on est d’extrême-droite ». Il a précisé « Je déteste ce procès d’intention ». La journaliste de France 5 fut surprise par cette définition. Mais elle a réagi est parlant du grand remplacement. Elle a demandé à Nicolas Sarkozy si le grand remplacement n’était pas d’extrême-droite. Il a répondu « Non ce n’est pas d’extrême-droite. Elle a le droit de penser ça ».


Cet échange met en évidence le sectarisme de la gauche « bien-pensante ». Elle se complait dans une posture manichéenne. Il y a le camp du Bien qu’elle incarnerait et ceux qui ne sont pas d’accord avec elle seraient forcément d’extrême-droite. Ce manichéisme permet à la gauche de se donner le beau rôle d’un clergé vertueux illuminé par la vérité. Cette posture l’autorise à faire la morale à ceux qui pensent différemment. Les opposants de la « droite républicaine » doivent se soumettre aux exigences morales de la gauche. De plus, l’extrême-droite doit être stigmatisée car elle serait en dehors de la République et du « cercle de la raison ».


Mais au nom de la République et de la raison, on accepte depuis des décennies une invasion migratoire incontrôlée en provenance de pays sous-développés. Les adeptes du politiquement correct prétendent qu’il s’agit d’une chance pour la France. Pourtant des problèmes d’intégration et de délinquance deviennent de plus en plus visibles. Des politiciens promettent de régler le problème. Mais ils omettent de réaliser ce travail après leur élection. Nicolas Sarkozy est concerné par cette critique. Il a promis de passer le karcher et les électeurs de droite ont estimé que ce travail n’avait pas été effectué correctement. En conséquence, Nicolas Sarkozy fut battu en 2012.


Cette situation paradoxale peut s’expliquer avec l’analyse d’Antonio Gramsci (1891-1937). Ce membre du parti communiste italien développa une théorie de l’hégémonie culturelle. Il expliqua que la victoire politique devait être précédée par une domination métapolitique. Il fallait d’abord remporter le combat idéologique pour pouvoir gouverner. Ainsi des candidats de droite peuvent être élus en France mais ils ne réforment pas la politique d’immigration car ils sont soumis aux injonctions morales de la gauche immigrationniste. Il faut espérer qu’un candidat non soumis à l’idéologie cosmopolite remportera la prochaine présidentielle !


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