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Le transfert d'immigrés en province



Les deux véhicules du maire de Saint-Brévin ont été incendiés et sa maison a été noircie sur un côté. Le maire de Saint-Brévin a démissionné après cet événement. Des opposants à l’installation d’un CADA (Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile) sont soupçonnés d’être à l’origine de l’incendie. Le CADA devait être installé près d’une école maternelle dans la ville. Auparavant, plusieurs centaines de manifestants s’étaient rassemblés pour protester contre l’installation du CADA. Les slogans étaient : « Saint-Brévin aux Brévinois » et « A Callac, on a gagné, à Saint-Brévin, on va gagner ».


D’autres manifestations favorables au CADA se sont déroulées à Saint-Brévin avec des militants de gauche venus de toute la France. Il était notamment écrit sur les banderoles : « Il n’y a pas d’étrangers sur cette terre » ou « Pour les libertés et contre les idées d’extrême-droite ». Leur slogan était : « Saint-Brévin : terre d’accueil ». On pouvait aussi voir des drapeaux de la CGT, de la ligue des droits de l’Homme et d’Emmaüs.


Ces affrontements dans des petites villes de la France profonde sont surtout la conséquence d’une décision gouvernementale prise en catimini pour désengorger Paris de ses demandeurs d’asile. L’objectif est de répartir les migrants dans des villes de province. Ces installations sans concertation avec les habitants ont provoqué des réactions hostiles qui n’étaient pas prévues par la macronie.


Il est d’ailleurs possible que ces déplacements soient planifiés dans le cadre de la préparation des jeux olympiques à Paris l’année prochaine. Il s’agirait de nettoyer Paris d’une population gênante pour les touristes. Il faudrait blanchir la Ville Lumière avant cet événement mondialement médiatisé. Toutefois certains pourraient croire que cette initiative ressemble à une purification raciale de la population parisienne.

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