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L’État finance les super-ordinateurs du futur



Le programme de recherche NumPEx (Numérique Pour l’Exascale) a été lancé le 24 février 2023 par le gouvernement français. Ces recherches ont pour objectif de développer les solutions logicielles et les capacités des futurs supercalculateurs français et européens. Il est co-piloté par le CNRS, le CEA et l’Inria (Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique). Ce projet est lancé dans le cadre de « France 2030 » à hauteur de 40,8 millions d’euros.

Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, a précisé que « ce saut générationnel est important pour la recherche et une meilleure compréhension des phénomènes scientifiques ». Ce futur super-ordinateur de classe Exascale devra prévoir les épisodes climatiques extrêmes ou aider à la prise de décision en cas de pandémie. Les simulations informatiques puissantes permettront à la France de maîtriser les bonds technologiques à venir. L’intelligence artificielle présente un potentiel considérable en matière de calcul quantique et de génération de modèles prédictifs.


La France veut ainsi rester dans la course concernant les progrès de l’intelligence artificielle. Le calcul de haute performance et les analyses de données à grande échelle sont des priorités. La haute performance nécessite des calculs complexes et des traitements de données massives. Ces capacités démultipliées permettront d’innover et de rester compétitifs par rapport aux autres pays à la pointe de la technologie. Les serveurs informatiques doivent être mis en réseau sous forme de grappes pour leur permettre d’opérer en parallèle. Chaque composant doit être synchronisé avec les autres. Par exemple, le composant « réseau » doit pouvoir supporter le transfert rapide de données entre les serveurs de calcul et le stockage des données.


Aujourd’hui, les super-ordinateurs sont capables d’effectuer plus d'un million de milliards d’opérations par seconde. La nouvelle génération nommée Exascale devrait pouvoir effectuer plus d’un milliard de milliards de calculs par seconde. Ce changement d’échelle devrait permettre de créer de nouvelles simulations dans des domaines variés : météorologie, architecture, urbanisme, démographie, aérospatial, automobile, finance, énergie…Les enjeux sont donc considérables. La souveraineté de la France dans l’intelligence artificielle est bien une nécessité stratégique.

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