Darmanin futur premier ministre ?

Gérald Darmanin a récemment répondu à la critique d’une députée de gauche à l’Assemblée nationale avec une anaphore. Il s’agit de répéter les mêmes mots en début de chaque phrase pour obtenir un effet de renforcement de l’impact.
Que s’est-il passé à gauche pour qu’on confonde casseurs et policiers ?
Que s’est-il passé à gauche pour qu’on n’ait pas un mot dans une question d’actualité pour penser à tous ces policiers et ces gendarmes qui sont blessés ?
Que s’est-il passé à gauche quand on n’a pas un mot quand on attaque des commissariats, des tribunaux, des préfectures, des permanences de parlementaires ?
Que s’est-il passé à gauche pour qu’on confonde manifestations interdites et manifestations autorisées ?
Que s’est-il passé à gauche pour qu’on ne respecte plus l’uniforme de la République ?
Que s’est-il passé à gauche, madame la députée, pour qu’on oublie à ce point Clémenceau, Chevènement, Cazeneuve, Valls, Mitterrand, Badinter ?
Que s’est-il passé à gauche pour qu’on haïsse des policiers ?
Que s’est-il passé à gauche pour faire alliance avec monsieur Mélenchon qui les insulte, qui les vomit et qui finalement fait honte à tous les électeurs de gauche ?
Gérald Darmanin fait de la politique. Il n’a pas hésité à remettre à sa place une députée de gauche sur le sujet des « violences policières » lors des manifestations. Il se positionne en même temps comme un successeur possible d’Élisabeth Borne. En effet, Emmanuel Macron a besoin du soutien d’une partie des députés Les Républicains à l’Assemblée nationale pour faire voter les projets de loi. Un membre du parti Les Républicains à Matignon pourrait plus facilement obtenir les voix nécessaires. De plus, Gérald Darmanin en tant que ministre de l’Intérieur incarne le parti de l’ordre. Emmanuel Macron pourrait lui accorder une promotion.