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Vade retro AKK



Il y a quelques mois, Emmanuel Macron avait cru bon de diffuser ses vues sur l’Europe aux différents pays de l’Union Européenne. Avec la rapidité de l’éclair, l’Allemande Annagreta Kramp Karenbauer l’a renvoyé sèchement dans les cordes.


Mais ce n’est pas tout, elle a cru bon de formuler notamment trois revendications :


- «européanisation» c’est à dire germanisation de notre siège permanent au Conseil de Sécurité des Nations Unies,


- transfert total du Parlement Européen à Bruxelles, c’est à dire abandon de Strasbourg,


- plus récemment, «européanisation « de notre porte-avions nucléaire.


Il ne faut pas avoir peur de dire que cette péronnelle, née à Völklingen, en Sarre fait manifestement partie des Sarrois - il n’en manque pas - qui détestent la France, d’autant que Völklingen est à un jet de pierre de la frontière française. Il faut se souvenir des campagnes violentes qui ont marqué le référendum de retour de la Sarre à l’Allemagne, il y a plus de soixante ans.


Aujourd’hui, non seulement «AKK», comme la surnomment les Allemands, est à la tête de la CDU, le grand parti de droite allemand mais en outre, elle vient d’être bombardée ministre de la défense par Merkel. Ses débordements ne sont donc pas à négliger.


A quand la revendication de l’Alsace-Lorraine ?


Disons le tout net. Ces prétentions sont inacceptables et doivent être combattues.

Rappelons à cette amazone :


- que si nous détenons un siège permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU, c’est précisément parce que nous avons vaincu l’Allemagne lors de la deuxième guerre mondiale,


- que dès le début de l’aventure européenne, il a été convenu que Strasbourg serait la capitale de l’Europe, n’étant la capitale d’aucun pays. Si le parlement ne doit siéger qu’à un endroit: c’est à Strasbourg, pas à Bruxelles,


- que le porte-avions est au service de notre politique française et que techniquement le dispositif d’appontage est adapté à nos avions.


Enfin, rappelons que ce n’est pas en menant un activisme anti-français que l’on construira l’Europe mais qu’on la sapera un peu plus.


L’entente franco-allemande est manifestement devenue un mythe.

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