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L’EUROPE DU DELABREMENT

Bien évidemment, il s’agit de l’Union Européenne ou, pour parler plus clairement, de l’empire bruxellois. Tout d’abord, dès le début, il y eut tromperie car cette « Europe» n’est pas une initiative européenne mais américaine. L’Amérique cherchait uniquement à mettre en place une entité qui fasse pièce à l’URSS et à sa menace et depuis le début, la diplomatie américaine a oeuvré pour instituer un concert entre l’UE et l’OTAN. C’est encore vrai aujourd’hui.


Paradoxalement, si on se réfère à Vladimir BOUKOVSKI, dissident soviétique, on constate que l’Union Européenne est devenue elle-même une nouvelle URSS, un empire pesant et menaçant pour les peuples et certains états qui ne s’alignent pas strictement sur ses directives. Ainsi sont brandies des menaces de sanctions, des rappels à l’ordre dignes de l’ère BREJNEV.


Mais ce faisant, l’empire de BRUXELLES suscite, on pouvait s’en douter, des résistances et des frondes. On ne parlera pas du BREXIT qui a simplement montré que le ROYAUME-UNI n’appartenait pas à l’EUROPE, ce que l’on savait dès 1925 par le manifeste PanEuropa de Richard COUDENHOVE-KALERGI, qui déjà avait conclu que les Anglais choisiraient toujours le grand large et leur empire ex-colonial. C’est fait.


Plus actuelle est à présent l’initiative du « Groupe de VISEGRAD « qui rassemble POLOGNE, HONGRIE, TCHEQUIE ET SLOVAQUIE. Ces pays entretiennent une opposition frontale à BRUXELLES, notamment en matière d’immigration. Pour la POLOGNE et la HONGRIE notamment, c’est « zéro migrant». Fureur à l’UE, menaces du Commissaire aux Migrations Dimitris AVRAMOPOULOS, sanctions. Nous sommes donc bien à l’heure BREJNEV.


La contagion s’étend: l’AUTRICHE va-t-elle basculer ? L’ascension politique du jeune KURZ et de son parti conservateur peut le laisser augurer.


La ROUMANIE vient de mettre en garde les «multinationales « et leurs lobbies bruxellois.


Et la fronde se renforce : le ministre polonais de l’intérieur, Mariusz BLASZCZAK vient de déclarer «qu’accepter des migrants provoquerait plus de dégâts à la POLOGNE que d’éventuelles sanctions du l’UE. Si ce n’est pas un bras d’honneur, ça y ressemble fort.


La question migratoire et le BREXIT cristallisent donc des disparités profondes d’intérêt au sein de l’UE qui est en voie de se rompre, surtout compte tenu de l’élection de MACRON en France et de la volonté de renforcer le duopole franco- allemand.


Mais il faut aller plus loin dans la perspective. Les 17 et 18 mai se sont réunis à VARSOVIE, les présidents et vice-présidents des parlements d’Europe Centrale et Orientale, allant des Pays Baltes au Caucase où c’est manifestée une volonté d’indépendance , une allergie aux ingérences de BRUXELLES et un refus d’une Europe à deux vitesses, telle que préconisée par certains pays d’EUROPE occidentale. Sur le plan économique, a été soulignée la nécessité d’un développement énergétique, routier, ferroviaire pour s’ouvrir à la nouvelle route de la soie.


A rapprocher de l’initiative des Trois Mers. Nous aurons manifestement à revenir sur ces questions.

A l’Ouest rien de nouveau. Mais à l’Est , ça bouge

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