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L’EUROPE EST MORTE ? VIVE L’EUROPE....

  • Daniel LALLEMANT
  • 1 févr. 2017
  • 2 min de lecture

Quand on parle quotidiennement d’Europe, de quoi parle -t-on ? de l’Union Européenne qui, en réalité, ne recouvre que 27 états et qu’il convient mieux d’appeler «l’empire bruxellois «. Or, il faut se rappeler la formule de Duroselle : «Tout empire périra»


De plus, cette Europe repose sur une imposture. Le véritable « père» de l’Europe est Richard Coudenhove-Kalergi qui, peu après les traités de la première guerre mondiale , a conçu en 1922 et publié en 1925 l’ouvrage PANEUROPA qui appelait à une Europe unie, puissante et solidaire. La Russie n’en était exclue que perce qu’elle était l’URSS, une dictature sauvage et sanguinaire.


Or, l’Europe, telle que depuis 1957 on essaie de nous la vendre, n’a jamais été européenne.Il s’agit d’une création américaine destinée, sur le Vieux Continent , à faire pièce à l’Union Soviétique d’alors. Le but était d’emprisonner les nations d’Europe occidentale dans un système supra-national, soumis à l’atlantisme et anticommuniste , à la configuration proche de l’OTAN. La disparition de l’URSS et du pacte de Varsovie n’a rien changé. L’empire bruxellois a troqué l’anticommunisme contre la russophobie et sur le plan interne a maintenu ses efforts pour couler les nations européennes dans un magma fédéral, sur le modèle américain: fédération dont les états sont d’abord des circonscriptions administratives soumises à Washington.


On sait aujourd’hui que la garde rapprochée de Monnet , l’un de ces prétendus « pères de l’Europe « était constituée de fonctionnaires de l’ambassade américaine, que celui-ci émargeait au budget des services américains, ainsi que le grand Schuman lui-même. Vous avez bien lu.


Cette situation n’avait pas échappé au Général De Gaulle qui y avait résisté , en prévoyait l’échec et avait usé d’une formule populaire « on ne peut faire une omelette avec des oeufs durs «, les oeufs durs étant les états-nations avec leur histoire, leurs traditions, leur culture, leurs particularités.


Or d’une part, l’Union Européenne est aujourd’hui un échec.Elle n’a apporté ni la puissance politique, ni la prospérité économique, ni le rayonnement culturel. Elle n’a aucun poids diplomatique., est incapable de protéger ses ressortissants. Elle n’apporte même pas la paix: son attitude anti-russe, encouragée par les néocons américains, est créatrice de tensions graves. Elle maintient de stupides sanctions envers Moscou, préjudiciables à ses propres intérêts.


Et que voyons nous ? La Grande Bretagne s’en retire, l’Islande a renoncé à y entrer, les états sont de retour et de plus en plus réticents, les peuples sont gagnés par le scepticisme. Il se lève à l’est un « Groupe de Visegràd» contre l’immigration...Bref l’empire se lézarde.


Combien de temps durera encore cette construction branlante ?


Mais à l’heure de l’émergence d’ensembles régionaux, serait-il raisonnable de ne pas chercher une nouvelle construction qui renforce notre continent, qui soit conforme aux voeux des Européens, fasse librement converger les états et leurs peuples vers la paix et une coopération fructueuse?


L’heure de la Paneurope, de la Grande Europe a sonné. Il convient de retourner aux sources.



Daniel LALLEMANT

Vice-président du Rassemblement pour la France


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