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Vladimir Poutine, l’homme de l’année



L' « Homme de l’année » aura été sans conteste le Président russe Vladimir Poutine. Non seulement il incarne le retour au premier plan de la Russie sur la scène internationale, mais encore il offre aujourd’hui l’image d’un dirigeant différent de la plupart des acteurs de la vie politique actuelle.


Peut-on être gaulliste, avoir admiré Reagan et Thatcher au début des années 1980, et de la même manière être séduit par Poutine aujourd’hui ? Ma réponse est évidemment positive. Ces fortes personnalités politiques et historiques sont apparemment très différentes. Il y a peu de similitude entre le libéralisme anglo-saxon farouchement opposé au socialisme, l’affirmation du rôle éminent de l’Etat par le Général de Gaulle, et le patriotisme d’un ancien officier du KGB.


Le Président russe partage avec le fondateur de la Ve République quelques valeurs essentielles. L’axe principal de leur politique est le patriotisme. L’intérêt national transcende les idéologies. De Gaulle disait à Peyrefitte que la Russie boirait le communisme comme le buvard boit l’encre. Poutine en est la démonstration. Le communisme est mort. La Russie est toujours vivante, et elle ne renie pas sa période soviétique en raison de la puissance que celle-ci lui a apportée. « Celui qui ne regrette pas la chute de l’URSS n’a pas de coeur. Celui qui veut la ressusciter n’a pas de cerveau » : cette phrase condense la pensée du Président russe.


C’est avec nostalgie mais non sans espoir que les Français doivent regarder Vladimir Poutine. C’est un homme de cette trempe qu’il faudrait à notre pays pour qu’à nouveau, il se redresse. En attendant, la France devrait modifier son attitude envers la Russie. La complémentarité de l’Eurasie russe avec l’Europe occidentale est évidente. La Russie et la France ont à la fois une culture, chrétienne, commune et des intérêts convergents. Il serait temps de s’en apercevoir.

Christian VANNESTE

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