Soutien aux forces de l'ordre
Le RASSEMBLEMENT POUR LA FRANCE est solidaire des forces de l'ordre qui sont confrontées chaque jour à des difficultés croissantes dans l'exercice de leur travail. Les délinquants n'hésitent pas à insulter, agresser, provoquer la police en profitant du laxisme ambiant qui règne aujourd’hui dans notre pays.
Le RPF considère que les propos de certains pseudo-journalistes relatifs aux modes d’actions des forces de l’ordre et aux policiers du RAID en particulier ont été insupportables et indignes. Les malfrats sont de plus en plus dangereux et les forces de l'ordre doivent faire face, souvent, à des armes de guerre. Dans ces conditions nous estimons que les forces de l'ordre doivent, en toutes circonstances lorsqu'elles sont en mission, protéger leur vie avant toute autre considération.
Le pouvoir politique et la justice montrent depuis longtemps leur incapacité à prendre les mesures qui devraient s'imposer dans le contexte actuel et n'apportent pas aux forces de l'ordre le soutien dont elles devraient bénéficier. Trop souvent, la parole des représentants de la loi qui sont assermentés est contestée au profit de celle de délinquants multirécidivistes.
L'uniforme qui est l'expression concrète de la sécurité que la république française doit à l’ensemble des citoyens ne constitue plus, pour les délinquants, une quelconque barrière. La « peur du gendarme » n’existe plus pour une part croissante de la population. Il suffit pour s’en convaincre de mesurer l’évolution de l’intensité des confrontations dans les zones dites sensibles. De plus en plus souvent ce sont de véritables embuscades qui sont tendues aux véhicules de police, scènes de guerre civile, événements d’une violence inouïe complètement passés sous silence par des médias aux ordres.
Est-il du ressort des forces de police de faire le pied de grue au bas des immeubles pour simuler un semblant sérénité dans tel ou tel quartier, ne faisant par là que déplacer momentanément la délinquance et ses auteurs trop souvent récidivistes et impunis ?
Lorsqu’il ne s’agit plus que de donner l’apparence de la sécurité, c’est que l’on ne croit plus possible de rétablir durablement l’ordre et que l’on se promet des lendemains difficiles…
Laurent MAHAUT