Une analyse des émeutes urbaines
Un rapport de l’Inspection Générale de la Justice (IGJ) a été publié le 25 août 2023 au sujet des émeutes urbaines de mai-juin 2023. Il ressort que le profil est celui de jeunes célibataires de 18 à 25 ans. Ils sont 87% hébergés chez leurs parents et 36% sont inactifs. Ils sont peu diplômés : 29% n’ont aucun diplôme et 38% ont un diplôme inférieur au bac. Ces jeunes ont souvent des « motivations opportunistes » et ils subissent une « influence de groupe ».
Les émeutiers sont souvent issus de l’immigration et ils ont une mauvaise maîtrise de la langue française. Ils sont fréquemment en situation d’échec scolaire et ils prennent l’habitude de trainer dans la rue. Ils sont alors facilement recrutés par des trafiquants de drogue qui leur font miroiter l’argent facile et un emploi au sein de leur organisation. Ils intègrent ainsi un milieu machiste et rémunérateur qui leur offre une vie pleine de dangers. Ils doivent défendre « leur territoire » contre les intrusions de la police et des bandes rivales. Ils sont fiers de leur promotion sociale.
Ces constats peuvent s’expliquer par une dynamique de bandes. Les jeunes sont incités par les grands frères à intégrer une bande. Une fascination pour les caïds existe. Le trafic de cannabis peut aussi permettre de gagner de l’argent et d’acquérir un statut social dans leur quartier. Une intégration dans une bande de délinquants peut compenser une situation familiale compliquée : mère débordée par une nombreuse famille et un père absent ou passif. La figure paternelle est un pauvre type dans un monde dominé par le culte de l’argent roi.
Cette situation ne risque pas d’être maîtrisée par le gouvernement actuel. Le pouvoir macronien se complait dans une bienveillance idéologique envers des populations issues de l’immigration. Elle serait une chance pour la France selon l’idéologie décadente de nos gouvernants. De plus, les prisons françaises sont remplies. Dans ces conditions, une incarcération est rarement mise en œuvre. Les mises en examen et les condamnations à des peines de substitution n’empêchent pas les délinquants de continuer leurs trafics. Un assassinat par une bande rivale est le seul risque à courir.
Pourtant la politique de la ville consiste à arroser ces quartiers de dizaines de milliards d’euros depuis des décennies. Le résultat est un gouffre sans fond et aucune amélioration n’est constatée. Le slogan macronien de 2022 était : « Nous tous ». En effet, nous sommes tous embarqués dans la même galère. Mais il y a des délinquants qui s’enrichissent et en même temps une majorité de Français subissant une baisse de leur pouvoir d’achat à cause de l’inflation. Cela risque de mal se terminer !
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