Une agression scandaleuse à Bordeaux
L’agression d’une grand-mère et de sa petite fille a ému la France entière. Elle s’est déroulée devant leur immeuble dans un quartier bourgeois de Bordeaux. Les deux victimes souffrent de contusions et d’abrasions selon le parquet de Bordeaux. L’agresseur est remonté dans une Clio noir qui l’attendait. Le conducteur n’a pas été identifié. Il pourrait s’agir d’un complice. La vidéo de l’interphone de l’immeuble est devenue virale.
L’agresseur est un Bordelais de 29 ans déjà connu des services de police. Son casier judiciaire comporte 19 interpellations et 15 condamnations pour des faits de refus d’obtempérer, violence, vol, recel, port d’arme et menace de mort. Sa dernière condamnation remonte à février pour des infractions liées à la détention et à la consommation de stupéfiants. Il se nomme Brahima B et il est de nationalité française.
La police locale a retrouvé facilement l’auteur des faits car il était bien connu des policiers. Ils ont dû faire usage d’un taser pour le maîtriser. Il a été placé en garde à vue pour violation de domicile, tentative d’enlèvement et de séquestration ainsi qu’agression sur personne vulnérable. Le parquet précise que l’agresseur présente « des troubles de comportements majeurs ». Il serait schizophrène et il a tenu des propos incohérents lors de son interpellation. Il était déjà pris en charge dans un centre de soins psychiatriques bordelais. Il devait comparaitre le 29 juin 2023 devant un tribunal pour violence envers sa tutrice.
Le traitement médiatique est révélateur d’une volonté de minimiser cette affaire délictueuse. Il est annoncé que la famille des victimes est indignée par la récupération médiatique des images sans son accord explicite. Elisabeth Borne a qualifié la vidéo de « choquante » mais elle demande de « faire attention à ne pas faire les conclusions de l’enquête avant qu’elle n’ait eu lieu ». Le maire écologiste de Bordeaux a dénoncé lors de sa conférence de presse « des réactions de récupération politique locales et nationales idéologiques ».
Comme le disait Charles Peguy : « Il faut toujours dire ce que l’on voit, surtout il faut toujours -ce qui est plus difficile- voir ce qu’on l’on voit ». Dans la France macronienne, certains ne veulent pas voir la réalité ; et en plus ils veulent empêcher les autres de la voir et de l’analyser. Quelle décadence !
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