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Second tour des régionales : il faut voter !

Le spectacle lamentable offert par les les élections régionales et départementales ne peut que soulever le coeur d'un gaulliste pour lequel l'intérêt supérieur de la patrie, l'honneur et le bon sens doivent inspirer les politiques et guider les Français, selon la formule employée par le Général lors de son second Appel, le 22 Juin 1940, précisément.

La désertion des urnes par les deux tiers des électeurs prouve un désintérêt des citoyens pour l'avenir de leur pays. Il n'empêche pas un surcroît d'intérêt des politiciens pour leur propre avenir, comme en témoignent les pressions et compromissions qui annoncent le second tour. Le bon sens a depuis longtemps abandonné un pays qui s'enfonce dans la mélasse politicienne. Des départements obsolètes et des régions sans racines ni mesures ne peuvent attacher les citoyens. Des modes de scrutin différents et parfois complexes les tiennent à distance. La région revenue à une taille raisonnable et gérée par des conseillers élus au scrutin uninominal de circonscription refonderait une citoyenneté locale intermédiaire entre la commune et l'Etat.


Les élections d'hier visaient notamment à sélectionner les listes en vue d'un second tour qui lui désignerait les équipes en charge de la conduite des Régions. Mais à un an de la présidentielle, des préoccupations plus nationales occupaient les esprits des politiciens, des partis, et souvent des électeurs.


Cette préoccupation est un fait qui ne peut être écarté. Elle doit inspirer les souhaits du RPF quant au second tour. Il est vital pour la France que ceux qui conspirent à sa disparition en la noyant dans une Europe fédérale, en la laissant être submergée par une immigration incontrôlée, ou en la soumettant à une mondialisation qui écrase et dilue ses forces vives, soient écartés du pouvoir. Il est donc vital que tout soit mis en oeuvre pour que le président actuel ne soit pas réélu. Il est vital a fortiori que ceux qui, à sa gauche, sont devenus un véritable parti de l'étranger, oeuvrant pour le déclin et la décadence de notre pays, soient mis au ban de la nation et désignés comme des ennemis.


Or, le jeu des calculs politiciens, des minorités actives, des confréries occultes, inverse les priorités. Ainsi dans les "Hauts-de-France, les électeurs auront à choisir entre Xavier Bertrand qui fait d'un parti national son principal ennemi quand la France doit faire face à tant de menaces extérieures, et une tête de liste de ce parti, transfuge du sien où il défendait des intérêts communautaristes. Chacun est libre de choisir entre Charybde et Scylla...


En revanche, le RPF soutient la liste conduite par Thierry Mariani en Provence-Alpes-Côte-d'Azur qui, lui, n'a quitté un parti pour un autre que pour continuer à défendre ses idées patriotiques et souverainistes. Gaulliste à l'UMP ou chez Les Républicains, il le demeure au Rassemblement National où il a gardé le nom de Droite Populaire qui nous rassemblait. Il en va de même pour Jean-Paul Garraud en Occitanie.


Toutefois, alors que Mariani affronte la politicaillerie qui a toujours été le pire adversaire du gaullisme en la personne d'un candidat prêt à toutes les compromissions, à tous les marchandages, Garraud a peu de chances face à une sortante socialiste. Partout où une alliance des droites pourrait mettre en difficulté la gauche, il est absurde qu'elle soit empêchée alors même qu'un tel empêchement n'a pas lieu à gauche. L'Italie ou l'Espagne ne connaissent pas ces étonnants blocages qui interdisent le rassemblement des patriotes et favorisent d'étranges combinaisons.


Faute d'alliances de bon sens contre ceux qui, d'une manière ou d'une autre, depuis 1968, depuis 1981, depuis 2012 et 2017, affaiblissent notre pays, le RPF soutient la liste nationale arrivée la première, celle de Laurent Waucquiez en AURA, celles de Christelle Morançais dans les Pays de la Loire, d'Isabelle Le Callenec en Bretagne, mais aussi celles d'Aleksandar Nicolic dans le Centre Val de Loire, de Julien Odoul en Bourgogne-Franche-Comté, ou d'Edwige Diaz en Nouvelle-Aquitaine. Dans l'absurde région du Grand Est, et par exception, le soutien du RPF va à la liste conduite par Laurent Jacobelli et à ses idées plus fermes que les circonvolutions et méandres politiciens de M. Rottner.


Christian Vanneste Président du RPF.



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