Pourquoi les églises flambent ?
Des églises ont été incendiées récemment : l’église Notre-Dame de Fatima dans le XIXe arrondissement le 17 janvier. La porte de l’édifice a été aspergée d’un liquide inflammable. Cette église est surtout fréquentée par les Portugais de Paris. La seconde église incendiée est l’église Saint-Martin-des-Champs construite en bois. Le feu a été circonscrit rapidement mais les dégâts auraient pu être beaucoup plus importants. L’église Saint-Laurent a été incendiée dans le Xe arrondissement le 25 janvier 2023. Un feu a été allumé avec des hydrocarbures devant la porte principale.
Anne Hidalgo a condamné « avec la plus grande fermeté les actes de dégradations » des églises parisiennes. L’élue a également apporté son soutien aux paroissiens. Le premier adjoint à la mairie de Paris - Emmanuel Grégoire - s’est déclaré « extrêmement préoccupé » par ces faits « très graves ». Il estime qu’il faudra du temps pour confondre le ou les coupables et pour connaître les motivations des auteurs. Le premier adjoint a précisé avoir déposé des plaintes. De plus, une mobilisation des forces de police municipales et nationales est réalisée afin d’éviter de nouvelles dégradations. En décembre dernier, des tags avaient été inscrits sur l’église Saint-Roch située dans le 1er arrondissement.
Une enquête a été ouverte par la police pour « dégradations volontaires au moyen d’un engin incendiaire en raison de la religion ». A ce stade de l’enquête, il n’est pas possible d’identifier les auteurs. Il pourrait s’agir d’une seule personne ou d’un groupe de militants. Sans une interpellation en flagrant délit, il sera difficile de confondre le ou les auteurs. Un suspect de nationalité ukrainienne a été arrêté mais sa culpabilité n'est pas établie. Il existe plusieurs hypothèses pouvant expliquer ces dégradations. Quelques satanistes pourraient sévir dans la capitale. Des athées ou des laïcs intolérants pourraient taguer les portes des églises. Des islamistes pourraient aussi être les auteurs des tags ou de jeunes marginaux en manque de reconnaissance sociale.
Ces événements anticatholiques s’inscrivent dans un contexte de décadence globale. Quand on voit de nombreuses voitures bruler à la Saint-Sylvestre, on ne s’étonne plus pour quelques tags sur les portes des églises. On a l’impression de vivre dans un monde en pleine déconstruction. C’est d’ailleurs le souhait d’une partie de la classe politique et d’intellectuels engagés. Pauvre France !
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