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La France de plus en plus soumise à l’Union Européenne



Emmanuel Macron se complait dans une servitude volontaire vis-à-vis de l’Union européenne. Il suffit de se rendre sur le site officiel de l’Élysée pour s’en convaincre. Il est précisé : « L’Europe seule peut assurer une souveraineté réelle, c’est-à-dire notre capacité à exister dans le monde actuel pour y défendre nos valeurs et nos intérêts. Il y a une souveraineté européenne à construire et il y a nécessité de la construire ». Cette phrase énonce une absurdité car nos valeurs et nos intérêts ne peuvent être défendus que par le gouvernement français. Il est absurde de prétendre qu’une commission supranationale défendra les intérêts de la France. Cette commission va défendre ses valeurs et ses intérêts.


La démission de Fabrice Leggeri de la présidence de Frontex est édifiante. L’office européen de lutte antifraude a réalisé une enquête sur le fonctionnement de Frontex. Le rapport a identifié des manquements concernant 3 membres de Frontex et proposé l’ouverture d’une procédure disciplinaire à leur encontre. Cet organisme a identifié des refoulements d’immigrés ne respectant pas leurs droits fondamentaux. La démission de Fabrice Leggeri a évité l’ouverture de la procédure disciplinaire contre lui. Mais la transformation de Frontex en agence protégeant les « droits » des immigrés illégaux au lieu de défendre les frontières européennes contre leur intrusion n’est pas de l’intérêt de la France. L’idéologie cosmopolite de la commission de Bruxelles explique ce laxisme. Cet exemple montre bien la contradiction existant entre l’intérêt de la France et celui de l’Union européenne.


De plus, la commission de Bruxelles veut se charger d’achats d’armes en commun. Ces achats réalisés au niveau européen ont peu de probabilité de correspondre aux besoins de l’armée française. Le mythe d’une défense commune européenne sert de prétexte à l’extension des prérogatives de la commission bruxelloise. Celle-ci peut agir dans des domaines de compétences partagées quand un intérêt collectif des États-membres existe. Mais Ursula von der Leyen décide arbitrairement ce qui relève ou non de l’intérêt collectif des États. Les dirigeants européens europhiles laissent faire ces empiétements de souveraineté.


Emmanuel Macron fait partie des dirigeants europhiles. Sa soumission et sa collaboration envers les commissaires européens ont été symboliquement affichées lorsque le drapeau européen fut installé seul sous l’Arc de Triomphe. Cette initiative était illégale car le décret du 4 mai 1963 précise : « Le pavoisement des édifices publics aux couleurs de l’Europe est possible, dès lors qu’il se fait en association avec les couleurs françaises et à condition que le drapeau européen soit placé à droite du drapeau français ». Cette initiative fut de courte durée mais elle montrait symboliquement que la France n’est plus indépendante et que le peuple français n’est plus souverain. Cela rappelle les heures sombres de notre histoire !


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