La flamme de la résistance ne doit pas s'éteindre !
Pour un gaulliste, mais pour tout patriote, la fierté nationale doit animer le combat de la France face à ses ennemis.
Elle appelle à se tenir debout, avec pour premier devoir celui de défendre la liberté de notre nation et celle de ses citoyens.
Le renoncement est un mot et une attitude à bannir. Or, jamais dans son histoire récente, la France n'a été autant appelée à renoncer à elle-même, à son indépendance, à son identité.
Pour la troisième fois, un attentat islamiste s'est produit pour intimider la liberté d'expression, et nous conduire à l'autocensure par crainte des représailles. Cette menace doit au contraire nous appeler au sursaut : il n'est pas question de céder à la peur. Mais le courage ne consiste pas à endurer d'être victime, il implique aussi la résistance et la riposte. Les trois terroristes , le Pakistanais des anciens locaux de Charlie Hebdo, le Tchétchène de Conflans-Sainte-Honorine, le Tunisien de Nice n'auraient jamais du être en liberté en France. Le premier, entré il y a trois ans en France, comme mineur non accompagné, avait menti sur son âge. Le second avait bénéficié de l'appel favorable de ses parents auprès de la Cour Nationale du Droit d'Asile après un refus de l'OFPRA. Le troisième avait bénéficié du laxisme actuel de l'Italie qui lui avait permis de débarquer à Lampedusa, puis de pénétrer en France. La "générosité" aveugle et suicidaire de notre politique d'immigration, l'insuffisance des contrôles à la frontière, l'absence de solidarité européenne, les faiblesses de la justice, et la retenue de la police ont fait de notre pays une passoire. Le premier ennemi à vaincre est en nous-mêmes : c'est l'idéologie qui nous pousse à sacrifier les droits réels des citoyens français au profit des droits formels d'étrangers qui ne se contentent pas d'une présence illégale ou hostile, mais veulent maintenant imposer leur loi. Une révision drastique des conditions d'entrée et de séjour des étrangers en France, y compris pour l'asile, et une réforme restrictive de la nationalité française, pour l'accès à celle-ci et pour la pluri-nationalité, sont indispensables. Il y va de la dignité et la sûreté de notre pays. La France ne devrait avoir aucun compte à rendre à quelque instance supranationale que ce soit pour retrouver sa pleine souveraineté dans ces domaines.
Le second ennemi est bien l'islamisme qui procède d'une religion pour laquelle l'intolérance et la violence sont inscrites dans des textes fondamentaux qui légitiment tout ce qui conduit à la soumission ou à la destruction des infidèles. Si beaucoup de musulmans ne s'y conforment pas, on remarque que beaucoup d'autres, jusqu'au sommet de plusieurs Etats, comme la Turquie ou le Pakistan, recourent à la menace pour imposer à la France une censure inacceptable, contraire à sa dignité et à son indépendance. C'est un devoir d'y répondre avec fermeté. Il est regrettable que la France ait réintégré l'OTAN, mais il est insupportable de voir la Turquie d'Erdogan en demeurer membre alors qu'elle participe à des conflits étrangers voire contraires aux intérêts de l'Alliance, en Syrie, en Libye, en Azerbaïdjan, alors qu'elle fait pression sur la Grèce et occupe illégalement une partie de Chypre. La mollesse de l'attitude des pays européens face à la renaissance de l'Empire Ottoman, sous la forme d'une dictature nationaliste et islamiste, rassemblant les Loups Gris et les Frères Musulmans, doit nous inviter à prendre nos distances avec le ventre mou européen. Il ne serait pas absurde que dans la logique de son histoire, la France retrouve le chemin de la liberté y compris en développant d'autres alliances, par exemple avec la Russie. Cette dernière a les mêmes ennemis que nous, et des intérêts très complémentaires. Le pas de deux entre Moscou et Ankara s'achève.
Mais ce chemin de la liberté, de la dignité et de l'indépendance ne peut être emprunté avec succès que par un peuple debout, délivré de toute repentance paralysante, et sachant distinguer la guerre contre l'ennemi de la lutte contre un virus. Le confinement est la conséquence d'une politique à courte vue qui n'a pas su anticiper les risques et préparer les mesures. Il est peut-être devenu inévitable avec ses conséquences désastreuses pour notre économie, mais il est aussi un très mauvais signal, celui qui habitue les Français à avoir peur, et à se blottir quand ils ont peur. Ce n'est pas ainsi qu'on prépare une nation à affronter les épreuves qui l'attendent.
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