Affaire Zecler : une condamnation éclair par les médias
Michel Zecler a été roué de coups par 3 policiers alors qu’il rentrait à son domicile. Une vidéo de la scène a été diffusée par la victime sur internet. Ce producteur de rap se présente comme une victime de policiers racistes. Quatre policiers ont été mis en examen et deux sont incarcérés. Pourtant Zecler n’est pas un saint. Il a déjà été emprisonné pour des affaires de trafic de stupéfiants et de vol à main armée. Les policiers mis en examen expliquent que Zecler ne portait pas de masque dans la rue et qu’une odeur de stupéfiant émanait de sa sacoche. L’objectif des policiers était de procéder à une interpellation.
Cette affaire Zecler tombe à pic pour combattre la loi qui prévoit des sanctions pour ceux qui diffusent des images de policiers ou de gendarmes dans le but d’inciter à des représailles en dehors de leur service. Les racailles veulent faire peur aux forces de l’ordre et ainsi les dissuader de procéder à des arrestations. Les médias soumis au politiquement correct sont évidemment du côté de Zecler. Les agissements des policiers méritent une enquête équitable car on ne sait pas ce qui s’est passé avant la bagarre. Ainsi, présenter a priori un repris de justice comme un martyr innocent est injustifié. Mais certains osent tout !
Le ministre de l’Intérieur a annoncé la révocation des policiers « dès que les faits seront établis par la justice ». Ils sont ainsi condamnés à l’avance à la révocation car ils ont « sali l’uniforme de la République ». Les forces de l’ordre sont louées par le pouvoir macronien lorsqu’elles combattent durement les gilets jaunes mais aucune erreur ne peut être tolérée envers la diversité.
Emmanuel Macron a téléphoné à Michel Zecler pour prendre de ses nouvelles. Le président jupitérien s’est dit « très choqué ». Il a précisé : « La France ne doit jamais laisser prospérer la haine ou le racisme ». Mais rien ne prouve le caractère raciste ou haineux des agissements des policiers. On se retrouve encore une fois dans une récupération au service de la propagande anti-raciste. D’ailleurs, peut-on imaginer le général de Gaulle s’émouvoir des démêlés d’un ancien taulard avec des policiers ?
Ce genre de pleurnicherie n’est pas digne d’un président !
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