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La liberté d’expression selon Danièle Obono



Danièle Obono a été représentée en esclave dans l’hebdomadaire Valeurs actuelles. Il s’agit d’une bande dessinée estivale. Cette fiction raconte qu’elle est asservie par des Arabo-musulmans. Danièle Obono a crié au racisme et elle a décidé de porter plainte contre Valeurs actuelles.


Cette réaction tranche avec son comportement lors de l’émission Le grand oral. Elle défendait les rappeurs qui braillaient « Nique la France ». Il s’agissait alors de la liberté d’expression « qui fait partie des libertés fondamentales ».


A présent, elle semble avoir oublié que la liberté d’expression est une valeur fondamentale. Elle ne s’applique manifestement pas aux journalistes de Valeurs actuelles. La députée de La France Insoumise est surtout insoumise quand on ose la critiquer. La liberté d’expression est à géométrie variable.


Le vrai problème de ce roman estival est peut-être le rappel du rôle des Arabo-musulmans dans la traite négrière. Il s’agit d’une réalité qui doit être occultée car seul l’homme blanc doit s’excuser de tous les crimes : esclavagisme, colonialisme et racisme. Pourtant la traite arabo-musulmane a été plus longue et plus meurtrière que celle des Occidentaux comme le démontre Tidiane N’Diaye dans Le génocide voilé. De plus, les razzias d’esclaves par les musulmans concernaient aussi les Européens qui s’aventuraient en Méditerranée. Ainsi Cervantès a été fait prisonnier par des musulmans et retenu dans les terres barbaresques avant sa libération contre une rançon.


Aujourd’hui, seule la doxa cosmopolite doit prévaloir en France. L’Histoire doit être réécrite pour correspondre au cliché de l’homme blanc corrompu qui violente les bons sauvages. Ainsi le directeur de la rédaction de Valeurs actuelles -Geoffroy Lejeune- ne sera plus invité sur LCI.

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