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Insécurité : le laxisme systémique



Le premier ministre s’est rendu à Nice pour présenter son plan contre l’insécurité, accompagné de Gérald Darmanin et d’Éric Dupond-Moretti. Le même jour, le corps d’un jeune homme sans vie a été retrouvé dans le quartier de l’Ariane. Il serait mort suite à des coups de couteau. Dans la nuit du 24 au 25 juillet, deux autres agressions se sont déroulées à Nice. La première agression s’est déroulée dans le quartier du port. Un trentenaire a été poignardé au niveau du thorax. Son pronostic vital est engagé. Dans le centre-ville, une bagarre a éclaté et un trentenaire a été admis aux urgences pour une blessure à la tête. Mais il y a pire : une fusillade avait éclaté le 20 juillet dans le quartier des Moulins, connu pour son trafic de drogue. Jean Castex a promis la création de 10 000 postes dans la police en cinq ans et va ordonner l’affectation de 60 policiers supplémentaires à Nice dans les semaines à venir.


Mais ces mesures ne résoudront pas le problème car depuis des décennies un laxisme systémique est mis en œuvre. Au titre de la politique de la ville, une centaine de milliards d’euros a été déversée sur les « quartiers sensibles » pour rénover l’habitat et acheter la paix sociale. Mais à la place de la paix, on a obtenu des affrontements entre bandes rivales et une augmentation de la délinquance. La justice a mis en place un laxisme institutionnalisé concernant l’application des peines : les petites peines ne sont pas exécutées par manque de place dans les prisons et des juges de non-application des peines sont chargés de faire sortir les délinquants par anticipation. Ces derniers mois, la ministre de la justice Nicole Belloubet a fait sortir plus de 12 000 prisonniers à cause du coronavirus alors que les Français étaient confinés pour la même cause.


L’idéologie cosmopolite et multiculturelle explique ce laxisme systémique. L’immigration de masse doit permettre de remplacer les Gaulois réfractaires par des « chances pour la France ». Les médias de propagande sont chargés de masquer les prénoms des délinquants, voire de les remplacer. Une novlangue digne d’une société totalitaire est mise en œuvre : la « politique de la ville » signifie l'arrosage des banlieues d’immigration au détriment de la France profonde. Pour les « jeunes », il faut décoder le plus souvent des délinquants issus de l’immigration. Le mot « incivilité » recouvre en réalité des actes de délinquance. Un « quartier sensible » est un quartier gangréné par le trafic de drogue et sous le contrôle de racailles. La loi Avia, heureusement retoquée par le Conseil Constitutionnel, avait pour ambition de museler la liberté d’expression sur les réseaux sociaux.


Jean Castex n’a aucune envie de changer de politique. Il a fait une opération de communication mais le laxisme institutionnalisé va perdurer.

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