Mayotte : l’avenir de la France métropolitaine ?
Emmanuel Macron a effectué une visite à Mayotte cette semaine. Un vaste mouvement social avait paralysé l’île pendant plusieurs semaines au printemps 2018. Les manifestants protestaient contre leurs conditions de vie. Une revendication essentielle concernait la lutte contre l’immigration clandestine. Mayotte se trouve à proximité des Comores. Des habitants de ce pays débarquent avec des barques de pêcheurs à Mayotte pour bénéficier d’un meilleur niveau de vie. Des femmes enceintes accouchent à la maternité de Mamoudzou pour pouvoir obtenir ensuite la nationalité française. Les trois quarts de bébés nés à Mayotte ont une mère de nationalité étrangère. Mayotte est aussi le département le plus pauvre de France avec 84% de ses habitants qui vivent sous le seuil de pauvreté.
Cette réalité catastrophique est-elle l’avenir de la France métropolitaine ? L’immigration incontrôlée qui touche Mayotte provoque une multiplication des bidonvilles. On estime que la moitié de la population est étrangère. Des reconductions d’illégaux aux Comores sont réalisées mais leur nombre est modeste par rapport aux flux entrants. Les troubles se multiplient entre les Mahorais et les étrangers. Des opérations de « décasage » sont réalisées : il s’agit de dégager par la force des clandestins de leur habitation.
Emmanuel Macron a promis un nouvel hôpital, 800 nouvelles classes, des petits déjeuners pour les enfants dans les écoles, une agence régionale de santé, la modernisation du port et surtout une piste d’atterrissage plus longue pour l’aéroport de Mayotte. Il a déclaré : « La France, c’est la sécurité. La France, c’est la santé. La France, c’est l’éducation et les jeunes. La France, c’est aussi donner à Mayotte les moyens de réussir ». Mais qui va payer ? Le mouvement des gilets jaunes a commencé à cause d’une taxe écologique sur l’essence. Les Français n’ont pas les moyens de payer les coûts en infrastructures engendrés par une immigration incontrôlée.
Contrairement à la propagande officielle, l’immigration n’est pas une chance mais une charge. Si les flux migratoires entrants ne sont pas maîtrisés en métropole, la situation mahoraise représente notre avenir !