Angela Merkel favorable à un siège pour l’Union européenne au Conseil de sécurité à l’ONU
La chancelière allemande a apporté son soutien à la proposition d’un siège pour l’Union européenne au Conseil de sécurité de l’ONU. Elle a déclaré : « Je pense qu’il s’agit d’un très bon concept pour l’avenir ». Cette proposition signifie que la France perdrait son siège de membre permanent au Conseil de sécurité de l’ONU.
A la suite de la signature du traité d’Aix-la-Chapelle, des commentateurs avaient souligné que la France pourrait partager avec l’Allemagne le siège de membre permanent au Conseil de sécurité de l’ONU. Immédiatement, la presse bien-pensante avait crié à la fausse nouvelle en précisant que rien dans le traité n’obligeait la France à partager son siège. Pourtant Angela Merkel a été réceptive à cette « infox » et elle propose maintenant un siège pour l’Union européenne. Mais cette proposition est encore pire pour la France car elle n’aurait plus de siège tandis qu’elle partageait son siège avec l’Allemagne dans la précédente configuration.
La volonté de puissance de l’Allemagne est manifeste depuis 2015. Elle a décidé seule d’accueillir plus d’un million de « réfugiés syriens » sur son sol. Elle a favorisé un flux migratoire exceptionnel par son ampleur qui a provoqué des problèmes dans tous les pays européens traversés. Ensuite des viols d’Allemandes ont été commis par des immigrés récemment arrivés en Allemagne. La chancelière a ensuite demandé à la Commission de Bruxelles de répartir des quotas d’immigrés vers les autres pays européens.
L’Allemagne n’a pas respecté le principe de préférence communautaire en 2015. Si elle avait besoin de main d’œuvre, elle aurait dû faire venir des chômeurs d’autres pays de l’Union européenne. Ensuite elle a imposé des quotas d’immigrés aux autres pays de l’Union européenne. Seuls les pays du groupe de Visegrad (Pologne, Hongrie, Tchéquie et Slovaquie) se sont opposés fermement à cette injonction.
L’Allemagne se comporte ainsi en puissance dominante en Europe. Elle prend des décisions sans concertation et elle impose ses choix aux autres pays membres avec l’appui de la commission de Bruxelles. La période de la coopération franco-allemande est achevée. Le temps de la grande Allemagne est revenu. Après la domination nazie dans les années 40, nous avons maintenant à subir le vivre-ensemble imposé par Berlin. Les frontières étant ouvertes, rien n’empêche les immigrés actuellement en Allemagne de venir s’installer en France. Mais les dirigeants français sont incapables de résister aux décisions germaniques car ils partagent la même idéologie.
Seul un gouvernement de patriotes aurait la capacité intellectuelle et la volonté de lutter contre le diktat de l’Allemagne. Une France dirigée par des patriotes pourrait promouvoir une Europe de la coopération entre les États-nations de l’Union européenne. Et si un pays devait prendre la direction de l’Union européenne, ce devrait être la France !