La hausse des carburants : l’arnaque de la transition écologique
Depuis 1 an, le prix du gazole a augmenté de 20 % et celui de l’essence de 14%. Cette hausse est en partie due à l’augmentation du cours du brut et à une remontée du taux de change du dollar par rapport à l’euro. La seconde cause est l’augmentation de la taxe intérieure sur la consommation de produits énergétiques (TICPE) en janvier dernier : +7,6 centimes pour le litre de gazole et +3,9 centimes pour le litre d’essence. Le gouvernement a aussi prévu d’augmenter les taxes sur les carburants au 1er janvier 2019 : +6,5 centimes pour le gazole et +2,9 centimes pour l’essence afin de faire converger les taux des deux carburants. Ces augmentations découlent de la taxe carbone adoptée en 2014 qui concerne les carburants mais aussi le gaz et le charbon en fonction de leurs émissions de CO2. Initialement, les taux devaient atteindre 56 € la tonne de CO2 en 2020 et 100 € la tonne de CO2 en 2030. Mais l’année dernière, le gouvernement a décidé de passer le taux à 65,4€ la tonne de CO2 pour 2020.
En 2019, la TICPE devrait rapporter 37,1 milliards d’euros décomposée en :
17 milliards pour l’État ;
11,7 milliards pour les départements et les régions ;
7,2 milliards pour le compte d’affectation spéciale « transition écologique » utilisé pour financer les énergies renouvelables et rembourser EDF pour ces achats d’électricité renouvelable ;
1,2 milliards pour l’agence de financement des infrastructures des transports de France.
On constate que 19,4% des recettes sont destinées à la transition écologique. Celle-ci consiste notamment à installer des éoliennes qui défigurent nos paysages ainsi qu’à financer l’installation de panneaux solaires. Or ces équipements sont principalement fournis par la Chine. Ainsi les surcoûts imposés aux automobilistes par le gouvernement au nom de l’écologie contribuent à enrichir les Chinois !
La transition écologique est un prétexte pour augmenter les taxations. Il s’agit de satisfaire Bercy toujours avide de rentrées fiscales ainsi que Bruxelles qui surveille le taux de déficit budgétaire par rapport au PIB. Aussi est-il urgent pour les Français de manifester leur mécontentement et de dénoncer cette arnaque. D’abord en signant la pétition « Pour une baisse des prix à la pompe » sur le site change.org ; et ensuite pour ceux qui le peuvent en participant aux manifestations prévues le 17 novembre 2018.