La France sermonnée par un comité de l’ONU au sujet des droits de l’Homme
Un comité dépendant du haut-commissariat pour les droits de l’Homme a désavoué la loi française interdisant depuis 2010 les vêtements dissimulant le visage. Cet avis fait suite à une saisine par deux Françaises de confession musulmane en 2016. Ce comité de 18 experts a estimé que l’interdiction du niqab est une mesure excessive qui contrevient à la liberté religieuse. Il recommande d’octroyer des compensations aux deux plaignantes et de réviser la loi.
Les avis de ce comité sont consultatifs. La France n’a pas l’obligation d’appliquer cette décision. D’ailleurs la cour européenne des droits de l’Homme a validé à deux reprises en 2014 et 2017 l’interdiction de la burqa et du niqab. Cette affaire met surtout en évidence la capacité de l’ONU à générer des comités Théodule qui se prennent ensuite pour des cours pénales internationales sans avoir les compétences juridiques nécessaires. Trois « experts » du comité proviennent de pays membres de l’Organisation de la Coopération Islamique qui ont ratifié la déclaration des droits de l’homme en islam. Cette déclaration rejette la liberté de religion et proclame que l’islam est la religion naturelle de l’homme.
Les experts ne doivent pas savoir que la loi n’est pas appliquée dans les quartiers d’immigration pour éviter les problèmes. Il s’agit d’une loi symbolique peu respectée dans les banlieues islamisées Ainsi Redoine Faïd lors de sa cavale se cachait sous cet accoutrement pour se déplacer dans son quartier. La France essaye de préserver les apparences d’un État laïque alors que des parties de son territoire sont régies par des pratiques religieuses importées.