Aux armes les retraités !
Nos dirigeants voudraient monter les retraités contre les actifs. On entend dire que des seniors qui ont cotisé toute leur vie sont des privilégiés. Le départ à la retraite à 60 ans décidé par François Mitterrand fut un leurre car le départ officiel est resté à 65 ans. La CSG a été créée à l'initiative du gouvernement de Michel Rocard pour diversifier le financement de la protection sociale.
Cette cotisation a augmenté successivement :
- 1991 : création de la CSG pour financer la branche famille en remplacement des cotisations patronales d'allocations familiales. Son taux est de 1,1% pour les revenus d'activités et les revenus du capital.
- 1993 : augmentation de la CSG de 1,3% pour le Fonds de solidarité vieillesse (soit un taux total de 2,4%).
- 1997 : la CSG finance la branche maladie en remplacement des cotisations salariales. Elle augmente de 1% (soit un taux de 3,4%).
- 1998 : la CSG augmente au profit de la branche maladie pour atteindre 7,5% sur les revenus d'activités, du capital et des jeux; et 6,2% sur les revenus de remplacement.
- 2005 : la CSG augmente au profit de la branche maladie pour atteindre 6,6% pour les pensions de retraite, 7,5% pour les revenus d'activités et 8,2% sur les revenus du capital et des jeux.
- 2018 : la CSG augmente de 1,7% en remplacement des cotisations salariales d'assurance maladie et d'assurance chômage pour atteindre 9,2% sur les revenus d'activités, 9,9% sur les revenus du capital et 8,3% sur les pensions de retraite. En 2018, les retraités subissent encore une diminution de leur pouvoir d'achat.
Ne nous laissons pas faire ! Retraités, faites-vous entendre !
La facilité de l'augmentation de la CSG révèle à la fois l'illusion du réformisme efficace qu'entretient le gouvernement et la réalité de sa profonde injustice sociale qui favorise les détenteurs d'avoirs mobiliers et s'en prend à des catégories réputées incapables de se défendre, ou a priori peu susceptibles de recevoir le soutien de l'opinion. La mise en scène présidentielle n'a qu'un but : garder le pouvoir assez longtemps pour soumettre la France au mondialisme, et la fondre dans l'Europe fédérale.
Le Rassemblement Pour la France lance un appel à la Résistance !